Que doit examiner le médecin pour diagnostiquer le syndrome du pied diabétique ?
La détection précoce du syndrome du pied diabétique nécessite une inspection régulière des pieds au moins une fois par semaine par le patient lui-même et le médecin traitant. L'examen des pieds doit être effectué systématiquement. Tout d'abord, la couleur et la température de la peau sont déterminées. Les liquides (œdème) peuvent être détectés par une légère pression du doigt. L'augmentation de la formation cornéenne (hyperkératose), les fissures (fissures), les cicatrices, les points de pression ou les infections fongiques (mycoses) doivent être documentés et traités. L'épaisseur et la force du tissu fournissent des informations sur le rembourrage de l'arrière du pied, de l'avant-pied, de la plante du pied, de la tête des orteils et du talon. Le manque de poils sur les orteils et les ongles déformés indiquent un manque d'oxygène.
[post_ads]
[post_ads]
Si les orteils ou la voûte plantaire sont déformés, une attention particulière doit être portée aux points de pression.
La circulation sanguine des pieds peut être évaluée en touchant les pulsations du pied et par échographie Doppler. Les lésions nerveuses peuvent être détectées en testant les réflexes musculaires, la sensibilité (lames vibrantes) et la sensation de température. L'échographie Doppler et l'examen neurologique détaillé des qualités de surface individuelles (sensation de vibration, température, douleur et toucher) doivent être effectués au moins une fois par an. L'examen neurologique détaillé comprend également la mesure de la vitesse de conduction nerveuse par électroneurographie.
[post_ads_2]
[post_ads_2]
Cette méthode, surtout si elle peut être réalisée dans une chaussure, est également une condition préalable à l'adaptation individuelle d'une semelle intérieure. Les lésions articulaires (ostéoarthropathie), les fractures osseuses ou les zones de dissolution osseuse (ostéolyse) peuvent être déterminées à l'aide de radiographies des pieds. La tomographie par ordinateur des zones spéciales des os ou des tissus mous et l'imagerie par résonance magnétique sont recommandées pour clarifier davantage les processus inflammatoires ou le port des articulations. Aujourd'hui, la radiographie des vaisseaux sanguins de la jambe à l'aide d'un produit de contraste (angiographie) ne sert plus qu'à planifier des interventions chirurgicales afin de réduire au maximum les risques d'intolérance aux produits de contraste pour le rein.
COMMENTAIRES