Les graisses alimentaires régulent le taux de glucose par l'axe intestin-cerveau-foie.
Des scientifiques canadiens ont identifié une nouvelle voie de signalisation qui contribue à la régulation de la glycémie. L'ingestion d'aliments gras se transmet de l'intestin au cerveau et de là au foie : Le foie ralentit sa production de glucose et le taux de glycémie baisse. Ce mécanisme de régulation ne fonctionne plus si le corps absorbe trop de graisse - une autre explication du lien entre une " mauvaise " nutrition et le diabète de type 2.
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Deux éléments sont essentiels à la régulation de l'équilibre énergétique et glycémique : le type et la quantité d'aliments consommés et la production de glucose par l'organisme lui-même dans le foie. Des études chez les rongeurs et l'homme ont montré que les graisses alimentaires qui pénètrent dans le tractus intestinal supérieur activent un "axe intestinal-cerveau" par des stimuli nerveux. Chez les organismes sains, ce stimulus entraîne l'arrêt de la consommation d'aliments. Des recherches récentes ont montré qu'il existe également un "axe cerveau-foie" qui réagit aux graisses.
Des chercheurs de l'Université de Toronto au Canada ont examiné s'il existe un lien entre les deux voies de signalisation, c'est-à-dire si les graisses alimentaires dans le tractus intestinal supérieur influencent les niveaux de glucose par un "axe intestin-cerveau-foie". Pour le tester, les chercheurs ont mené une étude animale sur des rats. L'étude a montré que les graisses activent certains nerfs dans l'intestin. Les signaux sont d'abord transmis au cerveau et de là au foie. Le foie réagit au stimulus en réduisant sa production de glucose. Cela entraîne à son tour une baisse de la glycémie.
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Dans leurs expériences, cependant, les scientifiques ont fait une autre découverte importante. Lorsque les animaux ont reçu une alimentation très riche en matières grasses pendant trois jours consécutifs, ce mécanisme de contrôle n'a plus fonctionné ou n'a fonctionné que dans une mesure limitée.
En conséquence, les taux de glycémie ont atteint des niveaux anormalement élevés.
Les résultats de l'étude canadienne attirent l'attention sur une voie de signalisation de la régulation de la glycémie qui a reçu peu d'attention jusqu'à présent : l'identification de l'axe intestin-cerveau-foie contrôlé par les graisses alimentaires offre certainement des points de départ pour la recherche de nouvelles possibilités dans le traitement du diabète. De plus, l'étude confirme le lien étroit entre une "mauvaise" alimentation et le diabète de type 2 : une alimentation riche en graisses et durable perturbe le mécanisme naturel de contrôle de l'axe intestin-cerveau-foie et contribue ainsi à une glycémie élevée.
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